Si depuis 9 mois à présent l'ordinateur scolaire est devenu dans notre famille une solution, et même une planche de salut, c'est que chez nous, ce qu'on appelle "les troubles dys" font partie du quotidien. Ils ne sont ni une identité, ni une étiquette. Juste une spécificité, une explication posée sur un profil parce qu'il faut bien des mots pour permettre de comprendre, mais surtout d'aider.
Car, il est vital de le rappeler, un trouble de l'apprentissage n'a rien à voir avec l'intelligence. Le diagnostic, les thérapies, les aménagements et les outils permettent de la libérer. De manière parfois spectaculaire.
Mais quels sont ces fameux troubles dys ?
Il y a la fameuse dyslexie, que tout le monde connaît à peu près et qui touche la lecture. Mais aussi sa fidèle compagne la dysorthographie. Et la dysphasie. La dyscalculie. Le TDAH qu'on ne cite pas toujours dans la liste des "dys", à tort à mon avis. Et tant d'autres...
(source -> la constellation des dys, Michel Habib)
Pour nombre d'entre eux, l'enfant (ou l'enfant, ou l'adolescent) concerné se trouve régulièrement en situation de double-tâche. Ainsi, par exemple, le fait de recopier une information au tableau à la main monopolise toutes les ressources attentionnelles et ne permet pas d'entendre des informations importantes communiquées oralement.
Cette vidéo explique très bien ce souci, qui, quel que soit le trouble primaire, rend l'usage de l'ordinateur salutaire.
Elle présente aussi la dyspraxie, mal connue... Vous savez, cette fameuse maladresse pathologique qui ne fait rire que les autres qui handicape aussi bien le crayon à la main qu'en faisant du sport, de la cuisine, du trombone à coulisse... Et si le mouton noir des cours de gym ou de travaux manuels, qui écrit par ailleurs comme un cochon, n'était pas un fainéant mais tout simplement dyspraxique ?
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